Le journal de bord d’alternance est un document ou un outil qui accompagne l’alternant dans le cadre d’une formation en alternance. Il permet de garder des traces écrites des acquis, missions et difficultés rencontrées durant l’apprentissage, notamment pendant les périodes en entreprise. Le tuteur, le centre de formation d’apprentis et l’entreprise d’accueil peuvent également en avoir besoin pour piloter le projet professionnel de l’apprenti.

Pourquoi tenir un journal de bord d’alternance ?

Le journal de bord permet de noter les tâches accomplies et les notions vues en cours. Il est idéal pour lier ce qui est appris en formation théorique au centre de formation en alternance et la mise en pratique de ces acquis.

Cet outil de suivi permet donc de se repérer dans le parcours et le contrat de professionnalisation ou contrat d’apprentissage.

Le journal de bord indique par exemple à quel niveau de la formation certaines compétences ont été acquises. Il s’agit également d’un excellent moyen d’avoir un aperçu et suivre votre évolution. Sa consultation peut s’avérer utile pour constituer un CV percutant et pour réussir les entretiens d’embauche.

Que doit contenir un journal de bord ?

Le journal de bord contient tout d’abord une page d’introduction avec des informations concernant l’étudiant et sa formation professionnelle :

• Nom
• Prénom(s)
• Diplôme préparé ou titre RNCP préparé (BTS, bac pro, mastère, licence pro, etc.)
• Nom de l’entreprise d’accueil
• Nom du maître d’apprentissage
• Nom du centre de formation
• Dates du contrat
• Rythme d’alternance école / entreprise
• Type de contrat (CDD, CDI, contrat pro, etc.)

Il faut ensuite y dresser des fiches hebdomadaires ou mensuelles recensant l’intégralité de la formation, allant de la première année en alternance à la dernière année :

• Les missions confiées et les tâches réalisées
• Les compétences professionnelles développées ou mobilisées
• Le lien avec la formation ou les objectifs pédagogiques
• Les difficultés rencontrées durant l’apprentissage, actions menées, remarques éventuelles du tuteur
• Un bilan personnel (ce qui a été compris, aimé, réussi ou non)

Comment concevoir et tenir son journal efficacement ?

Un étudiant en alternance a le choix entre différents formats : cahier, document Word, document Excel ou application mobile. Il faut le remplir chaque semaine et créer une routine après la fin de chaque journée ou fin de semaine.

La validation régulière du document auprès du tuteur en entreprise ou des formateurs en centre de formation est aussi requise.

Il faut de plus garder une trace numérique du tableau de bord d’alternance. Il peut être nécessaire au dossier de fin de formation ou pour la validation du diplôme inscrit au RNCP.

Le journal de bord en alternance est une preuve de l’acquisition de compétences de l’apprenti durant sa formation professionnelle. Il s’agit également d’un outil de suivi de l’évolution et de l’apprentissage de celui-ci dans le cadre de son contrat en alternance. Il doit être rempli de façon régulière et détaillée pour planifier l’année et favoriser une bonne communication entre le centre de formation, l’entreprise d’accueil et l’étudiant.

La première année en alternance est décisive pour la suite de la formation. Non seulement elle implique la découverte des différents aspects de la formation et du contrat en alternance, mais l’alternant détermine aussi son rythme et ses objectifs durant cette période. Dans cet article, vous trouverez 6 conseils qui vous aideront à réussir votre insertion professionnelle ainsi que votre cursus.

1. Adopter un rythme de travail régulier

Le rythme d’alternance s’avère effréné car il faut alterner des périodes de formation en entreprise et des cours en centre de formation d’apprentis (CFA). Cela nécessite une planification et une organisation rigoureuse.

Prévoyez, par exemple, des créneaux fixes pour les révisions, les évaluations ou la rédaction de vos comptes rendus en fonction de la durée du travail.

2. Se fixer des objectifs d’apprentissage clairs

Dès votre première année en alternance, apprenez à définir des objectifs hebdomadaires et mensuels à atteindre (qualification reconnue, aptitude, informations, etc.). Pratiquez l’auto-évaluation avec des grilles simples pour mesurer votre évolution et votre qualification professionnelle. Cela aide à identifier les compétences acquises ou celles qui restent à améliorer.

3. Mettre en place une méthode de révision

Il est aussi essentiel de suivre une technique de révision et d’organisation des cours claire et bien organisée dès les premières semaines de la formation par alternance.

Pour ce faire :

• Classez vos supports de cours par thème, chapitre ou matière
• Créez des fiches synthétiques
• Utilisez les outils numériques de révision comme les flashcards et les quiz.

Vous devez également anticiper les examens du diplôme préparé en alternance, qu’il s’agisse d’un BTS, d’un bac pro ou d’un bachelor.

4. Relier la pratique et la théorie

Le principal objectif de la formation est d’acquérir une expérience professionnelle, tout en appliquant les connaissances acquises pendant la formation théorique lors du travail en alternance. Ainsi, créez un pont entre ces deux dimensions de votre formation.

Notez ce que vous avez appris en formation initiale et en formation pratique. Puis, essayez d’appliquer vos connaissances théoriques lors de votre travail en entreprise. Faites également le lien entre ce que vous découvrez au sein de l’entreprise d’accueil et au centre de formation.

5. Communiquer avec le tuteur ou le maître d’apprentissage

Le tuteur ou le maître d’apprentissage a pour fonction d’assister les alternants dans le cadre de leur formation pratique au sein de l’entreprise d’accueil.

N’hésitez pas à leur poser des questions sur le métier, les compétences à acquérir et toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin pendant la durée de la formation. Discutez et faites-leur part de vos difficultés dans votre emploi en alternance.

6. Construire un réseau avec les autres apprentis

Travailler à plusieurs permet d’échanger les idées et de partager les expériences. En dehors de vos révisions personnelles, il est donc conseillé de travailler en binôme sur des thèmes ou des sujets de votre première année en alternance. Révisez aussi en groupe ou créez des groupes sur les réseaux sociaux pour vous entraider.

Réussir sa première année en alternance nécessite de l’autonomie et de l’organisation. L’apprenti doit savoir gérer son temps, appliquer des méthodes d’apprentissage et de révision efficaces et communiquer. En intégrant ces habitudes dans votre quotidien d’étudiant, vous augmentez vos chances de valider l’année. Ces bonnes pratiques peuvent également être utiles pour poursuivre la formation professionnelle, honorer votre contrat d’apprentissage ou de professionnalisation et préparer un diplôme.

Le contrat en alternance de professionnalisation et le contrat d’apprentissage lient les alternants à leur entreprise d’accueil et garantissent leur insertion professionnelle. Ils encadrent la partie pratique de l’apprentissage. Le choix entre ces deux types de contrat dépend du projet professionnel de l’apprenti. Découvrez leurs principales différences pour faire le bon choix.

Conditions d’accès et publics concernés par chaque contrat en alternance

Le contrat d’apprentissage s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus. Ils doivent être inscrits dans un centre de formation d’apprentis (CFA) pour une formation initiale ou dans un établissement de formation agréé.

Le contrat de professionnalisation cible les jeunes de 15 à 25 ans et les demandeurs d’emploi de plus de 26 ans. Il cible aussi les adultes en reconversion professionnelle ou en formation continue ainsi que les travailleurs handicapés qui veulent réussir leur formation en alternance.

Ces deux contrats peuvent être des CDI (contrat à durée indéterminée) ou des CDD (contrat à durée déterminée). C’est au niveau de la durée du CDD que les différences subsistent. Le contrat d’apprentissage en CDD dure entre 1 et 3 ans. Par contre, le contrat de professionnalisation en CDD dure entre 6 et 12 mois.

La différence au niveau de la rémunération des alternants

Le calcul du salaire de l’apprenti se fait en fonction d’un pourcentage du SMIC.Pour le contrat d’apprentissage :

• Moins de 18 ans : 27 à 43 %

• 18 à 20 ans : 43 % à 53 %

• 21 à 25 ans : 53 % à 78 %

• Plus de 26 ans : 78 % à 100 %

Pour le contrat de professionnalisation :

• Moins de 21 ans : 55 à 66 %

• 21 à 25 ans : 70 à 85 %

• Plus de 25 ans : 100 % du SMIC

Les apprentis avec un contrat d’apprentissage bénéficient d’une exonération des charges sociales jusqu’à 79 % du SMIC. De telles réductions sont aussi valables pour le contrat de professionnalisation. Mais elles sont moins souples.

Organisation de la formation et débouchés du contrat en alternance

Un alternant en contrat d’apprentissage passe une partie de son temps en centre de formation et une autre partie en entreprise. La formation théorique est dispensée par des CFA, des MFR (Maison Familiale Rurale) ou un CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers).

Ce type de contrat est axé sur l’acquisition d’un diplôme ou d’un titre professionnel. Il peut s’agir d’un CAP, d’un Bac Pro ou d’un BTS, allant jusqu’au Master. Une formation diplômante est donc à la clé.

Le contrat de professionnalisation offre un cadre plus adapté aux besoins des entreprises. L’alternant peut être formé par des centres de formation (CFA) ou par des organismes paritaires agréés (OPCA). Ce contrat a pour objectif d’acquérir des compétences liées au marché du travail et à obtenir un certificat de qualification professionnelle (CQP). De plus, le travailleur est encadré par un tuteur ou un maître d’apprentissage.

Par ailleurs, le contrat de professionnalisation favorise l’insertion rapide sur le marché du travail. Le taux d’embauche en CDI est élevé après la formation pratique. Le contrat en alternance d’apprentissage mène à une formation diplômante. Le contrat de professionnalisation, par ailleurs, a pour objectif la qualification professionnelle du travailleur.

La rémunération, les conditions d’accès et l’organisation de la formation varient en conséquence. Explorez donc les différents aspects de chaque contrat et optez pour celui qui correspond à vos aspirations professionnelles.

L’alternance et stage permettent aux étudiants et aux jeunes diplômés d’acquérir une expérience pratique dans leur domaine d’étude. La formation en alternance combine formation théorique et formation pratique. Tandis que le stage en entreprise est une période de formation pratique. Il est donc essentiel de faire un choix en fonction du projet professionnel, du niveau de formation et des objectifs d’insertion professionnelle. Pour ce faire, il faut connaître les différences fondamentales entre stage et alternance.

Le statut juridique de l’alternance et du stage

Un étudiant en alternance signe un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation avec l’entreprise d’accueil. Il s’agit de contrats de travail à part entière, qui confèrent à l’alternant le statut de salarié. En revanche, une convention de stage encadre le stage.

Contrat en alternance : contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation

• Le contrat d’apprentissage est destiné aux jeunes de 16 ans à 29 ans. Il offre un statut de salarié en CDD ou en CDI. Ce type de contrat permet à l’alternant de préparer un diplôme en alternance allant du CAP jusqu’au Bac+5. Un maître d’apprentissage, qui aide à acquérir toutes les compétences requises, accompagne l’alternant.

• Le contrat de professionnalisation est dédié à l’insertion ou à la réinsertion professionnelle des jeunes de 16 à 26 ans. Ce contrat octroie le statut de salarié en CDD ou en CDI. De plus, un tuteur accompagne l’alternant.

Convention de stage pour les stagiaires

Le stage est une opportunité de découvrir le métier et le secteur d’activité. Il est encadré par une convention de stage signée entre l’entreprise d’accueil, l’étudiant ou le stagiaire et l’établissement d’enseignement.

Le stagiaire ne bénéficie pas d’un contrat de travail comme l’étudiant en alternance. Il n’est donc pas considéré comme salarié, contrairement à l’alternant. Un maître de stage ou tuteur est désigné au sein de l’entreprise pour le guider.

Les différences au niveau de l’organisation du stage et de l’alternance

Un alternant partage son temps entre le centre de formation (CFA) et l’entreprise d’accueil. Il est possible de réaliser une partie de la semaine en entreprise et une autre partie à l’école ou au centre de formation.

Des longues périodes en centre de formation, puis en entreprise sont aussi envisageables. À l’issue de la formation, les étudiants en alternance obtiennent une qualification professionnelle reconnue.

En revanche, le stagiaire effectue une immersion ponctuelle au sein de l’entreprise. Les stages de quelques semaines permettent, par exemple, de valider un semestre ou un module de formation. Il est aussi possible de réaliser un stage de six mois ou des stages de fin d’étude pour les jeunes diplômés.

L’écart de rémunération entre l’alternance et stage

La rémunération minimale de l’alternance repose sur un pourcentage du SMIC. L’âge et le niveau d’étude de l’alternant déterminent la valeur. À moins de 18 ans, il est, par exemple, possible de recevoir une rémunération de 27 à 43 % du SMIC.

Les frais de formation sont parfois pris en charge par un OPCO (Opérateur de Compétences). L’alternant peut bénéficier de différentes aides pour le financement de sa formation en alternance, telles que les aides à l’embauche, les aides à la mobilité, les primes de transport, etc.

Dans le cadre du stage, la gratification est obligatoire uniquement pour les stages de plus de 2 mois consécutifs. Les avantages sociaux d’un stagiaire sont minimes par rapport à ceux d’un alternant. Il ne bénéficie pas de Sécurité sociale professionnelle ni de congé payé. D’où la différence entre alternance et stage.

L’alternance et stage se différencient au niveau du statut de l’étudiant et du contrat cadre. L’alternant acquiert le statut de salarié et bénéficie des mêmes droits qu’eux. Une rémunération est également obligatoire. Ce qui se différencie du stage où le stagiaire n’obtient une gratification que lorsque la durée du stage excède deux mois consécutifs. Il est essentiel de choisir la meilleure option en fonction du projet professionnel. N’hésitez pas à chercher des entreprises avec des offres de stage et des offres d’alternance attrayantes.

Les diplômes en alternance couvrent divers niveaux. Il est possible d’obtenir un CAP, un bac professionnel, un BTS, une licence professionnelle ou un master. En tant que moyens d’accéder au monde du travail, ils jouent un rôle essentiel dans la société actuelle.

Le BTS : un incontournable pour les employeurs

Le BTS ou Brevet de Technicien Supérieur est obtenu après 2 ans de formation professionnelle. Il est très orienté vers la pratique et la professionnalisation. Les étudiants qui détiennent ce diplôme en alternance disposent de la qualification professionnelle requise pour intégrer directement le monde du travail. Le centre de formation en alternance (CFA) et l’entreprise d’accueil y jouent un rôle important.

Les entreprises s’intéressent au BTS en alternance parce qu’il répond aux exigences concrètes du marché de l’emploi. C’est notamment le cas pour un métier technique. Il permet de se former à des métiers spécifiques et d’acquérir une expérience professionnelle solide durant le contrat d’apprentissage.

Ainsi, le BTS répond aux demandes croissantes de profils immédiatement opérationnels. Les entreprises en 2025 s’intéressent particulièrement aux :

• BTS en comptabilité et gestion (CG)
• BTS en services informatiques aux organisations (SIO)
• BTS en négociation et digitalisation de la relation client (NDRC)

Les diplômes en alternance niveau bac +3 : les licences professionnelles en tête

Les licences professionnelles et les bachelors obtenus après une formation diplômante en alternance sont un gage de professionnalisme. Ces diplômes de bac+3 indiquent que les étudiants ont été formés suivant les besoins spécifiques du secteur.

Les candidats ont un niveau de qualification élevé après leur contrat de professionnalisation et l’obtention d’un tel diplôme d’Etat. Ce qui est idéal pour occuper des postes à responsabilité et des fonctions intermédiaires ou managériales.

De plus, ces alternants développent une vision globale des enjeux de l’entreprise. Ils ne se limitent donc pas à l’exécution des tâches et à des compétences techniques. En 2025, les entreprises, à savoir les PME PMI et les grandes entreprises cherchent principalement des candidats avec :

• Licence professionnelle en gestion des ressources humaines (GRH)
• Licence professionnelle dans les métiers de la logistique et du transport
• Bachelor en marketing digital
• Bachelor en développement web et mobile

Les diplômes de niveau d’études bac +5 pour répondre aux enjeux stratégiques

Le niveau de spécialisation des alternants est plus poussé avec les masters. Ces diplômes en alternance attestent des compétences stratégiques et l’aptitude des étudiants à répondre aux enjeux complexes du marché. Ils promeuvent à des rôles de cadre ou de responsable, notamment dans le secteur de l’ingénierie.

Ainsi, les alternants peuvent prendre des décisions stratégiques, piloter des projets complexes ou diriger des équipes. De plus, le prolongement des formations diplômantes permet de développer le leadership et les compétences relationnelles. L’expérience professionnelle et le réseau professionnel sont également plus importants.

En 2025, les entreprises demandent particulièrement un :

• Master professionnel en cybersécurité
• Master en management des ressources humaines (MRH)
• Diplôme ingénieur en alternance en génie industriel

Les diplômes en alternance et certifications professionnelles recherchés par les employeurs sont variables. Ces choix dépendent des secteurs et des compétences requises pour le poste concerné. Certaines entreprises privilégient les BTS. Tandis que d’autres s’intéressent particulièrement aux candidats qui ont une licence professionnelle, un bachelor ou un master. Il est donc important de choisir un parcours de formation et un diplôme préparé adapté au titre professionnel visé ainsi qu’aux projets d’avenir.

La formation en alternance comprend deux volets : une formation théorique et une formation pratique. Elle est essentielle pour l’insertion professionnelle. Néanmoins, les frais de formation constituent parfois un blocage pour certains étudiants. Découvrez quels sont les coûts de financement alternance ainsi que les aides envisageables pour les apprentis.

Les frais de formation pour les étudiants en alternance

Le coût de l’apprentissage dépend principalement du type d’établissement fréquenté. Au niveau des établissements publics comme l’université publique, l’alternant paie des frais de scolarité entre 170 et 380 € par an. Dans un centre de formation, les frais varient entre 0 et 1 000 €. Au sein des écoles supérieures privées, les frais vont de 5 000 à 15 000 €.

Il est à noter que ces coûts dépendent aussi du niveau de diplôme préparé tout au long du cursus. Les diplômes de niveau supérieur comme le master et le diplôme d’ingénieur sont plus coûteux que les diplômes inférieurs comme le bac pro, le BTS et la licence professionnelle. Le domaine d’étude est également déterminant en ce qui concerne la valeur des frais de formation.

Les frais annexes indispensables au financement alternance

Outre les frais de scolarité, les étudiants au sein d’un centre de formation en alternance doivent prévoir le matériel pédagogique, les fournitures, les frais de transport et le logement. Le prix des manuels est estimé entre 50 et 300 € par an.

Les logiciels, quant à eux, coûtent entre 100 et 1000 €. En ce qui concerne les matériels de bureaux, il faut généralement débourser entre 50 et 150 € par an pour leur achat.

Par ailleurs, les apprentis doivent prévoir des frais de transport de 20 à 100 € par mois ; des frais de logement et de repas. Certaines écoles de formations requièrent, en outre, des frais d’inscription et d’examen de 50 à 500 € par an.

Les aides au financement alternance des étudiants

Les alternants bénéficient de certaines aides financières pour alléger leurs frais de formation. Jouissant du statut de salarié, l’étudiant reçoit une rémunération correspondant au pourcentage du SMIC. Ainsi, le salaire de l’apprenti varie en fonction de son âge, du type de contrat signé et du SMIC.

Outre son salaire, un alternant peut aussi bénéficier d’une aide apprentissage 2025 comme :

• Les aides au logement (APL, aides au déménagement, aide au logement en alternance)

• L’aide à la mobilité (aides pour le transport, les aides au permis de conduire, les aides spécifiques)

• Les aides à l’alimentation ou à la restaurationL’exonération des frais de scolarité (prise en charge par l’État ou l’employeur)

• L’exonération des cotisations fiscales

• Les aides spécifiques pour les jeunes (bourses d’études ou bourses d’apprentissage)

• Le financement alternance OPCO

• La prime d’activité, applicable sous certaines conditions

La formation en alternance engendre des frais de scolarité estimés entre 0 et 15 000 € et des frais annexes de 500 à 1 200 € en moyenne. Les apprentis peuvent alléger les coûts de financement alternance avec l’aide pour apprenti majeur fournie par l’État ou l’employeur et les aides financières ou l’exonération des cotisations. La rémunération de l’apprenti y joue aussi un rôle clé.