Beaucoup pensent certainement que concilier alternance et entrepreneuriat est chose impossible. Mais détrompez-vous ! Bien que ces deux activités nécessitent énormément de temps, de dévouement et d’investissement, il est tout à fait possible d’être à la fois alternant et entrepreneur. Comment y parvenir ? Découvrez dans cet article les conseils et les clés pour réussir dans les deux domaines.

Est-il possible de se lancer dans l’entrepreneuriat tout en étant en alternance ?

La formation en alternance offre une expérience professionnelle concrète au sein de l’entreprise d’accueil. Il fournit des compétences professionnelles que l’apprenti peut appliquer à son projet professionnel.

De plus, ce mode d’apprentissage comprend des semaines en entreprise et des semaines en centre de formation d’apprentis. Le rythme alterné laisse du temps libre pour travailler sur ledit projet.

Ainsi, le cumul alternance et entrepreneuriat est faisable si le contrat d’apprentissage ou le contrat de professionnalisation ne contient aucune clause d’exclusivité ou autre clause interdisant l’exercice d’une autre activité professionnelle.

Il faut également consulter l’école pour savoir s’il est possible d’exercer une activité d’auto-entrepreneur durant le cursus.

Comment concilier un projet entrepreneurial et un contrat en alternance ?

Pour concilier alternance et entrepreneuriat, il est conseillé de :

• Apprendre à planifier votre semaine en avance : cela offre une visualisation optimale des jours de formation théorique et des jours de travail en entreprise.
• Bloquer des plages horaires fixes pour travailler sur votre projet professionnel : il peut être question de deux heures tous les soirs ou d’une demi-journée tous les week-ends. Utilisez les temps creux dans le transport ou les fins de journées pour travailler sur votre projet professionnel.
• Trouver une entreprise compatible : l’entreprise d’accueil doit se trouver dans le même secteur d’activité que votre projet professionnel.
• Prioriser les formations avec un emploi du temps souple si possible : un emploi du temps trop chargé ne vous laissera aucun créneau horaire pour travailler sur votre projet. 3 jours d’école et 2 jours de travail favorisent, par exemple, la conciliation.
• Se servir du réseau professionnel issu de contrat en alternance : votre tuteur, maître d’apprentissage et vos enseignants peuvent vous servir de mentor.
• Solliciter de l’accompagnement disponible au centre de formation : accompagnement à la création de l’entreprise, incubateur, réseau solide, etc.

Toutefois, prenez garde de ne pas concurrencer votre entreprise d’accueil. Déclarez également votre statut d’auto-entrepreneur, après sa validation avec l’école et l’entreprise.

Qu’est-ce que le double statut auto-entrepreneur et alternant implique ?

L’étudiant en alternance bénéficie, d’une part, du statut de salarié au sein de son entreprise d’accueil. Vous jouissez, en parallèle, du statut d’auto-entrepreneur en raison de l’activité indépendante que vous gérez en parallèle.

Quant à l’impact financier de votre activité, votre salaire au sein de l’entreprise demeure toujours un pourcentage du SMIC calculé en fonction de l’âge et du niveau de formation.

Néanmoins, vos revenus doivent être déclarés de deux manières distinctes. Le salaire se trouve dans la catégorie « traitements et salaires », tandis que les revenus issus de votre entreprise sont déclarés dans la catégorie : micro-BIC ou micro-BNC.

Il est aussi possible de bénéficier de soutiens de France Travail comme l’Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE) ou de l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) si vous êtes inscrit comme demandeur d’emploi avant d’être en alternance.

Concilier alternance et entrepreneuriat est possible sous certaines conditions. De plus, la formation pratique dans le cadre de l’alternance peut être utilisée en faveur de l’activité exercée en parallèle par l’alternant. Un tel cumul nécessite, toutefois, une bonne organisation de l’emploi du temps et le choix d’une entreprise d’accueil adaptée au projet professionnel.

La formation en assistance de direction en alternance prépare les étudiants à seconder un dirigeant au sein d’une entreprise. Il a pour objectif de former un professionnel polyvalent pouvant maîtriser la gestion administrative, l’organisation d’événements, la communication interne et externe, la comptabilité, les ressources humaines, etc.

Ce mode de formation est pertinent pour acquérir de telles compétences et pouvoir occuper un tel poste en raison de la possibilité de mettre immédiatement en pratique les connaissances acquises au centre de formation d’apprentis (CFA).

Formation en assistance de direction en alternance : un tremplin vers la professionnalisation

Une formation en alternance pour devenir assistant de direction permet à l’alternant de suivre des cours en centre de formation, tout en travaillant dans une entreprise d’accueil. Elle permet donc d’obtenir les compétences requises pour apprendre le métier, tout en développant une véritable expérience professionnelle.

En tant qu’apprenti assistant de direction, vous pouvez obtenir une qualification diversifiée :

• Rédaction de mails
• Appel téléphonique
• Accueil par téléphone ou physique
• Échanges avec les partenaires et les employés
• Tenue d’agenda
• Gestion de planning
• Rédaction de documents
• Gestion de courriel
• Manipulation outils bureautiques (Word, PowerPoint, Excel, etc.)
• Planification et direction de réunion
• Organisation d’événements internes
• Gestion des ressources humaines
• Préparation de tableaux de bord
• Sens de la confidentialité
• Gestion des notes de frais
• Comptabilité et gestion
• Relation client

Tout alternant qui suit ce cursus bénéficie aussi d’un accompagnement rigoureux pendant ses semaines en entreprise. Il est assisté par un tuteur dans un contrat de professionnalisation et par un maître d’apprentissage dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.

Cet accompagnateur suit l’évolution de l’apprenti et lui transmet son savoir-faire. Sa présence garantit donc l’évolution de l’étudiant en alternance dans son projet professionnel.

Se former en alternance : une garantie pour obtenir des diplômes reconnus

Suivre une formation d’assistance de direction en alternance permet d’obtenir des diplômes reconnus par l’État et inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles ou RNCP. Le Bac Pro est le premier diplôme accessible à l’issue de cette formation professionnelle. Il peut s’agir d’un Bac Pro Gestion-Administration ou d’un Bac Pro Assistance à la gestion des organisations.

Ensuite, l’alternant peut poursuivre sa formation en BTS (Bac+2). À l’issue d’un parcours de 2 ans en gestion de dossiers, en relation client, en organisation de réunions et en comptabilité, il est possible d’obtenir un BTS Assistant de gestion PME-PMI, un BTS MUC ou un BTS Support à l’action managériale.

Une licence professionnelle peut également être acquise avec une spécialisation dans un domaine spécifique. L’étudiant a le choix entre le métier de chargé de projet, de collaborateur de direction ou d’assistant manager.

Ces diplômes ont l’avantage d’être officiellement reconnus par l’État. Cela constitue un gage de qualité et de valeur sur le marché de l’emploi.

Contrat en alternance : les avantages concrets

Le contrat en alternance, qu’il s’agisse de contrat de professionnalisation ou de contrat d’apprentissage, confère un statut de salarié à l’alternant. Ce dernier reçoit donc une rémunération, qui équivaut à un pourcentage du SMIC.

Le salaire d’apprenti est estimé entre 750 et 1500 euros en moyenne, selon l’âge et le niveau d’études. L’apprenti bénéficie aussi d’une couverture sociale complète et du droit aux congés payés.

En outre, l’alternant a accès à une mutuelle d’entreprise ainsi qu’à une cotisation pour retraite.

Une formation en assistance de direction en alternance fournit toutes les compétences professionnelles et opérationnelles requises pour travailler dans ce secteur d’activité. Elle permet également d’obtenir des diplômes reconnus par l’État, en plus des avantages de la signature d’un contrat en alternance, qui équivaut à un véritable contrat de travail. N’hésitez donc pas à donner un véritable élan à votre avenir professionnel en réservant dès maintenant votre place en tant qu’apprenti assistant de direction.

Savoir s’organiser en alternance aide à maintenir un équilibre efficace entre les cours et l’entreprise. Dans le cas contraire, l’apprenti s’expose au stress, à la surcharge de travail et au risque de décrochage.

L’organisation des cours, de la vie quotidienne et du travail à entreprise d’accueil est essentielle pour les jeunes qui souhaitent une synergie entre la théorie et la pratique. Elle est indispensable à l’optimisation de l’apprentissage et à la continuité de sa progression dans le cadre d’un contrat de professionnalisation ou d’un contrat d’apprentissage à durée déterminée (CDD).

Comment s’organiser en alternance avec les cours ?

Les cours en centre de formation professionnelle (CFA) apportent aux étudiants en alternance les bases théoriques nécessaires à leur cursus. Ainsi, il faut une planification rigoureuse pour assurer la progression de ces études en alternance et l’obtention du Bac-Pro, du BTS, de la licence professionnelle, etc.

Si vous suivez une formation en alternance :

• Adoptez la méthode Cornell pour la prise de note : elle consiste à diviser votre feuille en 3 sections. La première sert à noter les informations clés pendant les cours. La seconde servira à noter les mots-clés et les questions pour faciliter les révisions. La troisième synthétise les points essentiels du thème ou de la leçon.
• Classez correctement vos notes : il est plus judicieux pour les alternants de classer les cours par matière, par thème et de manière chronologique
• Utilisez des codes couleurs lors de la prise de notes : attribuez une couleur spécifique pour chaque partie de vos notes : définition, exemples, explication, etc.
• Faites des fiches : résumez vos notes après chaque cours ou après chaque révision
• Anticipez les cours : consultez toujours le programme avant chaque cours et identifiez les parties qui nécessitent une préparation supplémentaire ou un approfondissement.
• Participez en classe : posez des questions et participez aux échanges pour une meilleure assimilation
• Utilisez des outils de gestion de temps : faites des to-do lists et planifiez vos tâches avec Google Agenda ou Trello pour un meilleur suivi

Quel emploi du temps adopter au quotidien ?

L’optimisation de l’emploi du temps quotidien est indispensable pour suivre le rythme d’alternance durant les semaines en entreprise.

Il doit inclure des heures de révision personnelle, de travail auprès de l’organisme de formation ou de cours. Vous avez besoin d’au moins 2 heures de période de révision à domicile en dehors de la formation pratique et de la formation théorique.

N’oubliez pas que s’organiser en alternance inclut aussi le fait de prendre soin de vous. Pratiquez des activités physiques et prenez des pauses et réservez du temps libre pendant les semaines de congés pour vos activités personnelles. Évitez ainsi d’être submergé par votre projet professionnel et des obligations issus de votre contrat de travail.

Être en alternance requiert donc de l’autodiscipline. Cela vous permet d’alterner efficacement entre ces deux aspects de votre formation par alternance ainsi que votre vie personnelle.

Quels conseils pour rester organisé pendant le travail en entreprise ?

En entreprise, il est crucial de planifier les missions. Utilisez Google Calendar ou Outlook pour noter les échéances, les rendez-vous et les événements. Tenir un agenda incluant une liste de tâches organisées par ordre de priorité vous donne également une visualisation des missions et des tâches urgentes.

Sachez, par ailleurs, que l’optimisation de l’espace de travail réduit le stress, favorise la concentration et maximise la productivité. D’où l’importance de travailler en alternance dans un environnement ordonné, doté d’équipements adaptés.

S’organiser en alternance favorise l’apprentissage, la productivité et l’insertion professionnelle. Ces bonnes habitudes d’organisation doivent être prises pendant les cours au centre de formation d’apprentis (CFA), au travail ou dans la vie de tous les jours. Elles vous aideront à acquérir une expérience professionnelle solide dans le cadre de l’alternance.

La fatigue en alternance limite votre productivité et réduit votre motivation. Pourtant, les horaires décalés et le rythme imposé par l’école et le travail bouleversent le corps au point d’entraîner une fatigue nerveuse et physique. Sommeil, énergie, récupération… Découvrez dans cet article les conseils essentiels pour bien gérer votre formation.

Comment récupérer et améliorer la qualité du sommeil ?

Tous les emplois du temps en alternance ne permettent pas de dormir 7 à 8 heures par jour. Voici quelques conseils pour surmonter l’insuffisance des heures de sommeil :

• Le réveil fractionné : dormez pendant deux grandes périodes au lieu d’une. Autrement dit, dormez 4 heures, puis récupérez durant 4 ou 3 heures. Vous pouvez avoir 4 heures de sommeil principal durant la nuit, soit entre 2 et 6 heures. Un deuxième bloc de sommeil de 14 à 17 heures servira ensuite de récupération.
• La technique de la lumière rouge : elle aide à mieux s’endormir en stimulant la production de mélatonine ou hormone du sommeil. Ce type de lumière favorise aussi la récupération musculaire, réduit la fatigue et régule l’horloge biologique.
• Le scan corporel : il consiste à s’allonger et à penser un par un aux différentes parties du corps, des orteils à la tête. L’objectif est de relâcher les tensions en inspirant et en expirant à chaque fois.
• Le changement de température pour faciliter l’endormissement : diminuez la température de la chambre entre 16 et 18 °C. Prenez une douche tiède avant de dormir et évitez les couvertures trop épaisses pour réduire la température corporelle.

Quelles techniques pour recharger son énergie et éviter la fatigue en alternance ?

Recharger son énergie est essentiel pour éviter l’accumulation de fatigue, due au dérèglement du rythme biologique. Ainsi, vous pourrez aussi équilibrer le travail et les études. Pour ce faire :

• Mangez des aliments riches en tryptophane : dinde, poulet, poissons gras, produits laitiers, avoine et amandes. Ils stimulent la production de sérotonine influençant le niveau d’énergie, la gestion du stress et le sommeil.
• Appliquez la technique de la respiration 4-7-8 (respiration relaxante) : utilisez cette technique avant de dormir, pendant votre pause, au réveil ou en cas de stress. Elle consiste à inspirer 4 secondes, à retenir 7 secondes et à expirer 8 secondes.
• Faites 5 minutes de mouvement toutes les heures : étirements dynamiques, shake out, auto-massage du visage et du crâne, talon-fesses, sauts sur place, petites flexions des jambes, montées des genoux, rotation des épaules ou du cou, ouverture de la cage thoracique, etc.
• Passez 10 minutes au soleil le matin ou avant midi : stimule le système immunitaire ainsi que la production de vitamine D. Cela vous permet d’éviter la fatigue persistante durant la formation en alternance.

Quelles astuces pour récupérer après une nuit courte ou hachée ?

Si vous n’avez pas assez récupéré pendant la nuit, essayez ces astuces clés pour surmonter la fatigue en alternance :

• Buvez un café 10 minutes avant une sieste de 20 minutes
• Faites des étirements dynamiques après le réveil
• Prenez des aliments riches en magnésium, en vitamine B6 et en vitamine D
• Renforcez votre énergie avec des compléments alimentaires
• Utilisez les vibrations sonores (528 Hz pour revitaliser l’énergie, le 432 Hz pour apaiser la fatigue nerveuse, les fréquences binaurales pour le sommeil profond)

Ces conseils vous aident à réduire la sensation de fatigue en alternance et à retrouver l’énergie pour affronter la journée de travail. En les appliquant, vous serez en mesure de résister aux horaires décalés et à la fatigue accumulée.

Avez-vous cette sensation de doute de votre qualification reconnue malgré les preuves de votre succès en formation en alternance ? Il s’agit du syndrome de l’imposteur qui donne un sentiment de ne pas mériter sa place ni sa réussite et alimente la peur d’être démasqué. Ce phénomène psychologique complique l’apprentissage et l’insertion professionnelle. Le syndrome n’est toutefois pas invincible. Les alternants peuvent y remédier par le savoir-être et en surmontant l’autocritique.

Le syndrome de l’imposteur : un frein invisible à la réussite professionnelle

Les alternants touchés par le syndrome de l’imposteur remettent en question leur légitimité, leur admission et les compétences acquises malgré leur réussite. Ils se comparent avec des collègues plus expérimentés et avec un CDI.

Les apprentis ont l’impression de ne pas être à la hauteur et pensent qu’ils ne méritent pas leur contrat pro. Ces étudiants peuvent aussi penser que leur place et leur succès sont dus à de la chance et non à leur aptitude.

Le syndrome de l’imposteur se manifeste par la peur de l’échec ou du jugement des autres. Ils ont des difficultés à accepter les compliments. Par crainte de révéler leur « incompétence » et être démasqués, les étudiants tendent à devenir excessivement perfectionnistes.

Ils ont même des comportements non-intentionnels d’auto-sabotage, tels que les retards, l’inaction ou les erreurs évitables. Ces individus parviennent difficilement à s’insérer dans le monde professionnel. Les apprentis hésitent à se positionner comme membre à part entière de l’entreprise d’accueil dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation.

Leur comportement freine aussi leur productivité, car outre l’auto-sabotage, le phénomène psychologique les pousse à procrastiner pendant toute la durée de la formation. Certains rencontrent même des difficultés à trouver une entreprise.

Les multiples causes du syndrome de l’imposteur en formation en alternance

Les causes internes liées à la personnalité de l’alternant alimentent le syndrome de l’imposteur. C’est notamment le cas du manque de confiance en soi pour la formation pratique et de l’autocritique excessive. Le perfectionnisme en est aussi une cause courante.

Parfois, les pressions sociales alimentent ce sentiment d’incertitude. En plus de leurs attentes personnelles, les étudiants ont aussi besoin d’une validation extérieure qui maximise ce phénomène psychologique.

Par ailleurs, les attentes des entreprises partenaires et la difficulté à concilier la formation théorique et la formation en entreprise ajoutent du stress. Cela complique ainsi la situation des apprentis en contrat d’alternance.

Les approches pour surmonter le syndrome de l’imposteur et s’intégrer

Pour résoudre le problème du syndrome de l’imposteur durant un cursus de formation en alternance, il faut :

• Suivre une formation continue
• Se former avec un accompagnement sur-mesure
• Trouver un maître d’apprentissage ou un tuteur bienveillant durant le contrat par alternance
• Demander des retours réguliers concernant votre emploi en alternance
• Se fixer des objectifs réalistes après le bac et pendant les formations professionnelles
• Valoriser ses acquis pendant la formation initiale en centre de formation et l’expérience professionnelle
• Célébrer et reconnaître les petites réussites dès la signature du contrat d’apprentissage
• Travailler sur la confiance en soi
• Considérer les erreurs comme une étape d’apprentissage essentielle pour réussir le projet professionnel
• Apprendre à gérer le rythme d’alternance et le stress

Le syndrome de l’imposteur, aussi bien durant la recherche d’une entreprise que pendant le parcours de formation en alternance n’est pas le résultat d’un caprice. Pour les jeunes, ce phénomène psychologique résulte de causes internes et externes. Ce dernier a la possibilité de surmonter cette situation en optimisant la formation professionnelle, en travaillant sur son état psychologique et grâce à la validation des acquis. Il faut aussi valoriser ses succès et ses compétences acquises durant toutes les formations.

Le contrat en alternance de professionnalisation et le contrat d’apprentissage lient les alternants à leur entreprise d’accueil et garantissent leur insertion professionnelle. Ils encadrent la partie pratique de l’apprentissage. Le choix entre ces deux types de contrat dépend du projet professionnel de l’apprenti. Découvrez leurs principales différences pour faire le bon choix.

Conditions d’accès et publics concernés par chaque contrat en alternance

Le contrat d’apprentissage s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus. Ils doivent être inscrits dans un centre de formation d’apprentis (CFA) pour une formation initiale ou dans un établissement de formation agréé.

Le contrat de professionnalisation cible les jeunes de 15 à 25 ans et les demandeurs d’emploi de plus de 26 ans. Il cible aussi les adultes en reconversion professionnelle ou en formation continue ainsi que les travailleurs handicapés qui veulent réussir leur formation en alternance.

Ces deux contrats peuvent être des CDI (contrat à durée indéterminée) ou des CDD (contrat à durée déterminée). C’est au niveau de la durée du CDD que les différences subsistent. Le contrat d’apprentissage en CDD dure entre 1 et 3 ans. Par contre, le contrat de professionnalisation en CDD dure entre 6 et 12 mois.

La différence au niveau de la rémunération des alternants

Le calcul du salaire de l’apprenti se fait en fonction d’un pourcentage du SMIC.Pour le contrat d’apprentissage :

• Moins de 18 ans : 27 à 43 %

• 18 à 20 ans : 43 % à 53 %

• 21 à 25 ans : 53 % à 78 %

• Plus de 26 ans : 78 % à 100 %

Pour le contrat de professionnalisation :

• Moins de 21 ans : 55 à 66 %

• 21 à 25 ans : 70 à 85 %

• Plus de 25 ans : 100 % du SMIC

Les apprentis avec un contrat d’apprentissage bénéficient d’une exonération des charges sociales jusqu’à 79 % du SMIC. De telles réductions sont aussi valables pour le contrat de professionnalisation. Mais elles sont moins souples.

Organisation de la formation et débouchés du contrat en alternance

Un alternant en contrat d’apprentissage passe une partie de son temps en centre de formation et une autre partie en entreprise. La formation théorique est dispensée par des CFA, des MFR (Maison Familiale Rurale) ou un CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers).

Ce type de contrat est axé sur l’acquisition d’un diplôme ou d’un titre professionnel. Il peut s’agir d’un CAP, d’un Bac Pro ou d’un BTS, allant jusqu’au Master. Une formation diplômante est donc à la clé.

Le contrat de professionnalisation offre un cadre plus adapté aux besoins des entreprises. L’alternant peut être formé par des centres de formation (CFA) ou par des organismes paritaires agréés (OPCA). Ce contrat a pour objectif d’acquérir des compétences liées au marché du travail et à obtenir un certificat de qualification professionnelle (CQP). De plus, le travailleur est encadré par un tuteur ou un maître d’apprentissage.

Par ailleurs, le contrat de professionnalisation favorise l’insertion rapide sur le marché du travail. Le taux d’embauche en CDI est élevé après la formation pratique. Le contrat en alternance d’apprentissage mène à une formation diplômante. Le contrat de professionnalisation, par ailleurs, a pour objectif la qualification professionnelle du travailleur.

La rémunération, les conditions d’accès et l’organisation de la formation varient en conséquence. Explorez donc les différents aspects de chaque contrat et optez pour celui qui correspond à vos aspirations professionnelles.